L’isolation thermique de la dalle inférieure d’une maison permet de réaliser jusqu’à 10 % d’économies en termes de dépenses énergétiques, et améliore le confort pour les habitants.
Afin de garantir l’efficacité de cette opération, il est nécessaire de choisir un isolant de qualité et d’employer une technique adaptée à la structure du bâtiment. Mais avant tout, il est important de s’adresser à un professionnel compétent pour un résultat optimal.
Confier l’isolation thermique de la dalle inférieure à un professionnel
L’isolation thermique de la dalle inférieure est aussi importante que celle des murs ou de la toiture. Quand elle est mal effectuée, elle engendre des déperditions énergétiques qui peuvent être importantes. De plus, elle peut être source d’inconfort pour les habitations en cas de variations importante de températures.
Il est donc vivement recommandé de confier cette tâche à un professionnel qualifié. Vous pouvez ainsi compter sur le savoir-faire et l’expertise de ce dernier à chaque étape de l’opération. De plus, l’intervention d’un bon professionnel certifié pour l’isolation thermique de la dalle inférieure de votre maison vous donne l’opportunité de profiter de divers avantages avant et après les travaux.
Le premier est la possibilité de bénéficier des aides financières à la rénovation comme la prime pour le conseil en énergie et les aides PRIMe House. Le second, non moins important, est la garantie décennale associée aux travaux. En cas d’anomalie suite à l’intervention, vous êtes donc couvert pour une durée de 10 ans.
Choisir la bonne technique pour l’isolation thermique de la dalle inférieure
On distingue trois principales façons d’isoler la dalle inférieure d’un logement : l’isolation par le dessous, l’application de l’isolant par le dessus et l’isolation du vide sanitaire. Chacune de ces techniques présente des avantages spécifiques.
L’isolation par le dessous
C’est la technique la plus recommandée si vous avez un sous-sol, un grenier ou toute autre structure similaire exploitée sous le sol de votre maison. Concrètement, elle consiste à placer l’isolant sur la surface non exposée de la dalle. L’avantage de cette technique est sa rapidité d’exécution, ainsi que la faible ampleur des travaux qu’elle nécessite.
L’isolation par le dessus
Cette technique est la plus indiquée pour avec les maisons sans sous-sol ou au vide sanitaire non accessible. Elle consiste à retirer le revêtement du sol en place, poser l’isolant et replacer un nouveau revêtement par-dessus. Les travaux sont plutôt longs, relativement coûteux et nécessitent que les pièces à isoler soient entièrement vides.
Cependant, les économies d’énergie réalisables à long terme justifient amplement le coût de l’opération.
L’isolation du vide sanitaire
Cette technique est à envisager uniquement si la superficie du vide sanitaire située sous le sol de la maison est inférieure ou égale à 0,6 m². Elle consiste à sélectionner une substance isolante épaisse puis à la projeter en vrac au sein du vide sanitaire. Les substances utilisées pour cette opération sont notamment :
- La vermiculite ;
- L’argile expansée ;
- La laine de terre ou de roche ;
- Les granulés isolants en polystyrène expansé ;
- La perlite, etc.
L’isolation du vide sanitaire est une technique économe, pratique et qui nécessite peu de travaux.
Déterminer l’isolant le mieux adapté à l’installation
Le choix de l’isolant thermique idéale pour une dalle inférieure repose sur trois principaux critères.
La résistance thermique
Dans un premier temps, il est nécessaire d’évaluer la résistance thermique (R) de l’isolant. C’est une valeur résultant du rapport entre l’épaisseur de l’isolant et sa conductivité thermique. Plus elle est élevée, plus l’isolant est jugé efficace. Il devient ainsi plus simple de répondre aux critères du Nearly Zero Energy Building (NZEB) appliqué au Luxembourg.
L’impact environnemental de l’isolant
Le choix du bon isolant pour l’isolation thermique de la dalle inférieure de votre maison doit impérativement tenir compte de l’impact de l’isolant sur l’environnement. A ce propos, la réglementation RE 2020 est au cœur de la politique énergétique européenne. Elle promeut l’utilisation de matériaux durables et à faible empreinte carbone comme :
- Le bois ;
- Les laines minérales, de verre ou de roche ;
- Le lin ;
- Les fibres de noix de coco ;
- L’ouate de cellulose ;
- Les panneaux en silicate de calcium, etc.
La densité de l’isolant
Il est enfin important de prendre en compte la densité (kg/m³) de l’isolant. Cette caractéristique influence directement la capacité de l’isolation thermique à bloquer la pénétration de la chaleur ou du froid à travers la dalle inférieure.